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Santé

Cannabis social club : les volutes de la tolérance

Mutualiser la production d’herbe au travers d’une asbl ? Dans une étude récente, un criminologue gantois estime que les « cannabis clubs » peuvent avoir des effets positifs. A condition d’être bien encadrés.

18-09-2014
© Evita Maria / Flickr

Depuis quelques mois, les Cannabis social clubs (CSC) font parler d'eux. Ces groupements, qui prônent la dépénalisation du cannabis et l'autoproduction, fonctionnent comme des associations sans but non lucratif. Leur objet ? Permettre aux adhérents de mutualiser leur production personnelle de chanvre, à raison d'un plan légal par personne. Sans en faire commerce et sans avoir recours aux trafics de stupéfiants.
Légaux en Espagne, ces Cannabis clubs se sont aussi multipliés en Belgique, notamment à Namur et à Liège. Pour rappel : cultiver un plant de cannabis et posséder 3 grammes de cette substance pour sa propre consommation est devenu, via la directive ministérielle du 25 janvier 2005 relative au cannabis, une simple infraction sanctionnée par un procès-verbal simplifié. Depuis, le tabou s'étiole. Et les signaux en faveur d'une régulation du marché du cannabis se multiplient.
Dernier en date : une étude sur le sujet, publiée dans l'International Journal of Drug Policy. D'après son auteur, Tom Decorte, un criminologue de l'Université de Gand, ces groupements présentent plusieurs avantages. Ils permettent, entre autres, de décriminaliser et surtout de contrôler la production. Avec, comme promesse pour l'Etat, de nouvelles rentrées sous formes de taxes. Dans l'absolu, les « cannabis social clubs » devraient aussi permettre, poursuit le texte, d'éviter l'accès au marché illégal, ...

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